toute l'histoire des lada de 1978 a 1995 chapeau bas Mme .
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toute l'histoire des lada de 1978 a 1995 chapeau bas Mme .
En 1978, dès le début de sa commercialisation en France par le réseau Poch, la Lada Niva 4x4 bénéficie auprès des amateurs de TT d'un énorme succès et d'une solide réputation de robustesse. Pas étonnant dès lors que lorsque Thierry Sabine a l'idée saugrenue de créer une toute nouvelle épreuve sportive: le "Paris-Dakar", quelques aventuriers soient titillés par l'envie de se lancer à l'assaut des déserts africains au volant de leur petit tout-terrain russe. Ce sont ainsi 5 équipages qui se présentent au départ de Paris avec leur Niva de série, prêts pour le plus fou des défis! Seuls 2 d'entre eux arriveront toutefois à Dakar... Le meilleur étant lle français Jean-Louis Ledentu (n°132) qui amène sa petite Lada bleue à la 28ème place d'un classement général qui ne distingue pas encore autos et motos.
L'année suivante, ils sont 8 à s'aligner sur le Dakar à bord d’une Lada! Parmis eux un certain Jean-Claude Briavoine, le Ier à avoir osé franchir la porte des établissements Poch pour demander un soutien officiel. Ce n'était pas trop onéreux et ça faisait un peu de publicité à la marque, alors, Jacques Poch et son fils Jean-Jacques se laissèrent tenter.
Ainsi naquit l'équipe "Lada-Poch" dont la toute Ière décision fût de faire grimper la puissance du moteur 1600 cm³ à 110 CV. Malheureusement pour elle, une casse mécanique la privera du lac Rose... C'est un pilote privé, André Trossat, qui sauve l'honneur en se classant 19e.
Après cet échec, c'est une équipe "Lada-Poch" plus motivée que jamais qui s'engage sur la 3ème édition du Paris-Dakar. Avec un moteur dont la cylindrée est passée à 1800 cm³ pour 140 Ch grâce à quelques pièces Strakit, la Lada Niva s'éloigne de la série mais se rapproche de la victoire puisque Briavoine termine 3ème. Un Ier podium historique qui en appellera bien d'autres... En 1981, Jean-Claude remportera en effet le Paris-Tunisie et le rallye d'Algérie, ce qui lui offrira le titre alors officieux de champion du monde!!! En 1982, avec une voiture identique, il fait mieux encore en grimpant sur la seconde marche du podium à Dakar! Dès la course suivante, le Rallye de l'Atlas, la cylindrée du bloc VAZ passe à 2 litres et sa puissance oscille entre 150 et 160 Ch. De quoi permettre à André Trossat, devenu pilote officiel, de terminer 5ème de l'épreuve et surtout de s'imposer par la suite au rallye des Pharaons et au rallye d'Algérie. Un rallye d'Algérie où Briavoine termine 3ème sur l'autre Niva, offrant ainsi un Ier titre mondial à l'écurie "Lada-Poch". La marque soviétique entre par la grande porte dans la légende...
A partir de 1983, le modèle de série cède petit à petit la place à un véritable prototype. Arrivé au maximum de développement, devenu trop fragile en raison de ses augmentations de cylindrée, le moteur soviétique est remplacé par un 2,5l Maurelec (180 à 215 Ch). Avec une telle cavalerie, Trossat accroche un 3ème podium consécutif à Dakar en terminant 2ème derrière l'étonnant duo Ickx / Brasseur sur Mercedes 280 G. Ce qu'il manquait à la Lada pour gagner? Uniquement de la vitesse de pointe. Mais impossible d'aller plus vite sur les pistes avec un empattement si court. La décision est donc prise de l'allonger. La tâche est confiée au carrossier Lebranchu, déjà en charge à l'époque de "décapiter" les Niva pour en faire des cabriolets "plein soleil". Afin de ne pas dénaturer la ligne originelle imaginée par Pietr Prusov, on procède par petites touches. 8,5 cm en plus derrière les roues avant et 11,5 cm devant les roues arrières. La petite russe a ainsi gagné 20 cm!
Dans la foulée, Michel Gendre l'impose facilement sur le Rallye des Grandes Causses pour sa Ière sortie officielle. Mais, ce succès n'est rien en comparaison de l'exploit historique que réalisera "Lada-Poch" à l'occasion du rallye des Pharaons. Briavoine triomphe en effet aux pieds des pyramides devant ses équipiers Trossat et Lartigue! Un formidable triplé qui place plus que jamais la Niva au rang de grandissime favorite pour l'édition 1984 du terrible Paris-Alger-Dakar...
Malheureusement, une malédiction semble frapper les petites voitures blanches et aucune n'atteindra le Sénégal... Le Ier pilote Lada privé, Blaise Henrion, ne terminant qu'à une modeste 67ème place. Une année à oublier? Pas si sûr, car elle voit la naissance d'un étrange prototype conçu et qui sera piloté par Jean-Pierre Jabouille et copiloté par Michel Sardou. Affublée d'une boîte 5 vitesses de Peugeot 505 turbo et surtout équipée d'un moteur ROC d'une cylindrée de 2440 cm³ pour une puissance de 290 Ch, cette Niva s'aligne sous les couleurs privées (et arc-en-ciel...) de Pastis 51 et "VSD". IL faut noter que cette mécanique, à la sonorité digne d'une turbine d'hélicoptère, était à la base conçue pour équiper des monoplaces de Formule 2. Basée sur un bloc Simca coiffé d'une culasse double arbre Funda et tournant à plus de 8000 trs/min., elle n'avait que peu de chances de tenir le choc pendant les 13.000 km d'un Dakar... Ce qui se confirma d'ailleurs par un cuisant abandon dès le prologue! Cette année là, Lada ne gagnera "que" le rallye de l'Atlas avec Pierre Lartigue au volant.
En 1985, si Poch conserve son Maurelec et adopte les couleurs arc-en-ciel de VSD et de TF1, Jabouille, toujours fidèle au Pastis 51, rejoint par France-Soir, choisit quant à lui de remplacer son fragile ROC par un 3.5 l V6 PRV de 270 Ch. Placé en position centrale, ce moteur prend place dans une carrosserie passablement élargie. La Niva de série est bien loin. Dakar aussi, puisqu'aucun des 3 exemplaires engagés pilotés par Lartigue, Schlesser et Jabouille lui-même n'y arrivera. Il en sera de même du côté des superbes "VSD", Trossat et Gendre ne connaîtront pas plus de réussite... On peut donc sans hésiter parler d'un véritable fiasco! Heureusement, Trossat au Rallye du Cameroun puis Lartigue à la Baja Montesblanco et au Rallye d'Algérie viendront sauver la saison de Lada en ramenant trois superbes victoires finales.
Malgré la mauvaise expérience vécue par Jabouille en 1984, Lada-Poch choisit pour 1986 d'adopter à son tour le moteur ROC. Une nouvelle génération toutefois, plus fiable et portée à 310 Ch. La carrosserie rallongée est pour sa part munie d'ouvrants en polyester tandis que la coque reste en acier. Au volant de ce très spectaculaire prototype, Pierre Lartigue, "l'Africain", terminera 4ème du Paris-Dakar et remportera le Rallye de Tunisie ainsi que le Raid Languedoc-Roussillon. Aux couleurs de Marlboro, il finira aussi 2ème de la baja Montesblanco, bien co-piloté pour l'occasion par le regretté Gaston Rahier (double vainqueur du Dakar motos en 1984 et 1985). L'année suivante, si le moteur ROC est conservé, la carrosserie est désormais en carbone et les ailes prennent du galbe. Aucun résultat significatif ne viendra toutefois saluer ces efforts technologiques.
En 1988 Jean-Jacques Poch réussit malgré la perte de vitesse de son écurie à attirer en ses rangs l'illustre pilote Belge Jacky Ickx. Avec l’ancien vice-champion du monde de F1 avec Ferrari et sextuple vainqueur du Mans, Lada ne terminera pourtant que 38ème du Paris-Dakar, 11ème du Rallye de l'Atlas et 3ème du Rallye des Pharaons avec le patron comme co-pilote. Des résultats en demi-teinte qui font comprendre au team franco-soviétique que l'heure des grands changements est venue.
En 1989, Lada-Poch s'offre une année sabatique pour mieux préparer sa réplique aux Peugeot 405 T16. Ce sera la fabuleuse Lada Samara T3 dévoilée quelques mois plus tard et alignée dès 1990. La fin pour Poch de 8 ans de légendes africaines avec la Niva. Mais pas encore la fin tout court...
En ce début des années 90, c'est en effet au tour du département compétition d'Avtovaz de s'intéresser de plus près au Rallye-Raid. Si jusqu'alors les activités de l'importateur Français avait toujours laissé les soviétiques un peu froids, le soutien officiel de A/O AvtoExport au nouveau programme Samara T3 donne des idées à Lada Motorsport qui décide de construire son propre prototype. Baptisé Lada Niva T3, il n'a toutefois aucun rapport avec son homologue français puisque flanqué d'une carrosserie en acier 100% d'origine, il ne s'équipe que d'un inédit mais faiblard moteur VAZ de 1860 cm³ développant à peine 135 Ch. Celui-ci ne permet pas d'emmener les 1300 kg de l'engin à plus de 160 km/h. On est donc très très loin des 330 CV et 220 km/h de la Samara à moteur Porsche. Cela n'empêche toutefois pas l'usine de la Volga de s'imposer dès sa Ière sortie lors de l'édition 1991 du Rallye Hongrois "Magyar MAVAD Raid-4".
Les événements politiques en URSS viendront malheureusement interrompre ce bel élan... Il faut ainsi patienter jusqu'en 1993 pour revoir la Lada Niva T3 à l'oeuvre aux mains du jeune espoir Russe Alexander Nikonenko. Cette année là, il se classe notamment 14ème du rallye de l'Atlas et 4ème de la Baja de Sardaigne. Confiées à des mains moins expertes (celles de Lakeev et Krivobokov), les Lada Niva T3 n'en réalisent pas moins un beau tir groupé aux 10ème et 11ème places du Paris-Moscou-Pékin 1995. Des accessits qui, conjugués à la 2ème place de Nikonenko et sa Samara, permettent auTeam Lada Motorsport de remporter le classement général par équipes.
Après 16 ans de bons et loyaux services, ce sera là, le dernier fait d'armes du plus sympa des 4x4 de notre jeunesse.
Au début de cette même année 1995, l'inoxydable Jean-Claude Briavoine a pourtant tenté une dernière fois de se lancer à l'assaut du Dakar à bord d'un ancien prototype Poch reconditionné par ses soins mais ses efforts ne seront malheureusement pas récompensés à leur juste valeur (abandon). Cette fois c'en est bien fini. Seuls restent des souvenirs impérissables et un palmarès impressionnant: Un titre de champion du monde des constructeurs, 13 victoires au classement général, 20 podiums finaux et 4 arrivées dans le top 5 du Paris-Dakar. Assurément l’une des plus belles pages de l'histoire du Rallye Raid...Sniff
Elle ne peut pas disparaître....
Ma Lada, mon premier 4x4...à l’époque, il était encore possible d’aller s’amuser sur les plages du Touquet en toute impunité...
Le triomphe des pharaons...
Le sport, ça conserve...
Bri-bri d’hier et d’aujourd’hui...
Les Porsche aux abois et la Niva passe...
La Samara T3, 1991...
Guiot Pvr V6
Dakar 88
Dakar 84
Dakar 87
Jabouille Sardou 85
Moscou-Pékin
Master Rallye
Celle qu’on attendait tous...
Elle fera le bonheur des passionnés encore de nombreuses années...C’est certain.
Rallye des Pharaons 83
L'année suivante, ils sont 8 à s'aligner sur le Dakar à bord d’une Lada! Parmis eux un certain Jean-Claude Briavoine, le Ier à avoir osé franchir la porte des établissements Poch pour demander un soutien officiel. Ce n'était pas trop onéreux et ça faisait un peu de publicité à la marque, alors, Jacques Poch et son fils Jean-Jacques se laissèrent tenter.
Ainsi naquit l'équipe "Lada-Poch" dont la toute Ière décision fût de faire grimper la puissance du moteur 1600 cm³ à 110 CV. Malheureusement pour elle, une casse mécanique la privera du lac Rose... C'est un pilote privé, André Trossat, qui sauve l'honneur en se classant 19e.
Après cet échec, c'est une équipe "Lada-Poch" plus motivée que jamais qui s'engage sur la 3ème édition du Paris-Dakar. Avec un moteur dont la cylindrée est passée à 1800 cm³ pour 140 Ch grâce à quelques pièces Strakit, la Lada Niva s'éloigne de la série mais se rapproche de la victoire puisque Briavoine termine 3ème. Un Ier podium historique qui en appellera bien d'autres... En 1981, Jean-Claude remportera en effet le Paris-Tunisie et le rallye d'Algérie, ce qui lui offrira le titre alors officieux de champion du monde!!! En 1982, avec une voiture identique, il fait mieux encore en grimpant sur la seconde marche du podium à Dakar! Dès la course suivante, le Rallye de l'Atlas, la cylindrée du bloc VAZ passe à 2 litres et sa puissance oscille entre 150 et 160 Ch. De quoi permettre à André Trossat, devenu pilote officiel, de terminer 5ème de l'épreuve et surtout de s'imposer par la suite au rallye des Pharaons et au rallye d'Algérie. Un rallye d'Algérie où Briavoine termine 3ème sur l'autre Niva, offrant ainsi un Ier titre mondial à l'écurie "Lada-Poch". La marque soviétique entre par la grande porte dans la légende...
A partir de 1983, le modèle de série cède petit à petit la place à un véritable prototype. Arrivé au maximum de développement, devenu trop fragile en raison de ses augmentations de cylindrée, le moteur soviétique est remplacé par un 2,5l Maurelec (180 à 215 Ch). Avec une telle cavalerie, Trossat accroche un 3ème podium consécutif à Dakar en terminant 2ème derrière l'étonnant duo Ickx / Brasseur sur Mercedes 280 G. Ce qu'il manquait à la Lada pour gagner? Uniquement de la vitesse de pointe. Mais impossible d'aller plus vite sur les pistes avec un empattement si court. La décision est donc prise de l'allonger. La tâche est confiée au carrossier Lebranchu, déjà en charge à l'époque de "décapiter" les Niva pour en faire des cabriolets "plein soleil". Afin de ne pas dénaturer la ligne originelle imaginée par Pietr Prusov, on procède par petites touches. 8,5 cm en plus derrière les roues avant et 11,5 cm devant les roues arrières. La petite russe a ainsi gagné 20 cm!
Dans la foulée, Michel Gendre l'impose facilement sur le Rallye des Grandes Causses pour sa Ière sortie officielle. Mais, ce succès n'est rien en comparaison de l'exploit historique que réalisera "Lada-Poch" à l'occasion du rallye des Pharaons. Briavoine triomphe en effet aux pieds des pyramides devant ses équipiers Trossat et Lartigue! Un formidable triplé qui place plus que jamais la Niva au rang de grandissime favorite pour l'édition 1984 du terrible Paris-Alger-Dakar...
Malheureusement, une malédiction semble frapper les petites voitures blanches et aucune n'atteindra le Sénégal... Le Ier pilote Lada privé, Blaise Henrion, ne terminant qu'à une modeste 67ème place. Une année à oublier? Pas si sûr, car elle voit la naissance d'un étrange prototype conçu et qui sera piloté par Jean-Pierre Jabouille et copiloté par Michel Sardou. Affublée d'une boîte 5 vitesses de Peugeot 505 turbo et surtout équipée d'un moteur ROC d'une cylindrée de 2440 cm³ pour une puissance de 290 Ch, cette Niva s'aligne sous les couleurs privées (et arc-en-ciel...) de Pastis 51 et "VSD". IL faut noter que cette mécanique, à la sonorité digne d'une turbine d'hélicoptère, était à la base conçue pour équiper des monoplaces de Formule 2. Basée sur un bloc Simca coiffé d'une culasse double arbre Funda et tournant à plus de 8000 trs/min., elle n'avait que peu de chances de tenir le choc pendant les 13.000 km d'un Dakar... Ce qui se confirma d'ailleurs par un cuisant abandon dès le prologue! Cette année là, Lada ne gagnera "que" le rallye de l'Atlas avec Pierre Lartigue au volant.
En 1985, si Poch conserve son Maurelec et adopte les couleurs arc-en-ciel de VSD et de TF1, Jabouille, toujours fidèle au Pastis 51, rejoint par France-Soir, choisit quant à lui de remplacer son fragile ROC par un 3.5 l V6 PRV de 270 Ch. Placé en position centrale, ce moteur prend place dans une carrosserie passablement élargie. La Niva de série est bien loin. Dakar aussi, puisqu'aucun des 3 exemplaires engagés pilotés par Lartigue, Schlesser et Jabouille lui-même n'y arrivera. Il en sera de même du côté des superbes "VSD", Trossat et Gendre ne connaîtront pas plus de réussite... On peut donc sans hésiter parler d'un véritable fiasco! Heureusement, Trossat au Rallye du Cameroun puis Lartigue à la Baja Montesblanco et au Rallye d'Algérie viendront sauver la saison de Lada en ramenant trois superbes victoires finales.
Malgré la mauvaise expérience vécue par Jabouille en 1984, Lada-Poch choisit pour 1986 d'adopter à son tour le moteur ROC. Une nouvelle génération toutefois, plus fiable et portée à 310 Ch. La carrosserie rallongée est pour sa part munie d'ouvrants en polyester tandis que la coque reste en acier. Au volant de ce très spectaculaire prototype, Pierre Lartigue, "l'Africain", terminera 4ème du Paris-Dakar et remportera le Rallye de Tunisie ainsi que le Raid Languedoc-Roussillon. Aux couleurs de Marlboro, il finira aussi 2ème de la baja Montesblanco, bien co-piloté pour l'occasion par le regretté Gaston Rahier (double vainqueur du Dakar motos en 1984 et 1985). L'année suivante, si le moteur ROC est conservé, la carrosserie est désormais en carbone et les ailes prennent du galbe. Aucun résultat significatif ne viendra toutefois saluer ces efforts technologiques.
En 1988 Jean-Jacques Poch réussit malgré la perte de vitesse de son écurie à attirer en ses rangs l'illustre pilote Belge Jacky Ickx. Avec l’ancien vice-champion du monde de F1 avec Ferrari et sextuple vainqueur du Mans, Lada ne terminera pourtant que 38ème du Paris-Dakar, 11ème du Rallye de l'Atlas et 3ème du Rallye des Pharaons avec le patron comme co-pilote. Des résultats en demi-teinte qui font comprendre au team franco-soviétique que l'heure des grands changements est venue.
En 1989, Lada-Poch s'offre une année sabatique pour mieux préparer sa réplique aux Peugeot 405 T16. Ce sera la fabuleuse Lada Samara T3 dévoilée quelques mois plus tard et alignée dès 1990. La fin pour Poch de 8 ans de légendes africaines avec la Niva. Mais pas encore la fin tout court...
En ce début des années 90, c'est en effet au tour du département compétition d'Avtovaz de s'intéresser de plus près au Rallye-Raid. Si jusqu'alors les activités de l'importateur Français avait toujours laissé les soviétiques un peu froids, le soutien officiel de A/O AvtoExport au nouveau programme Samara T3 donne des idées à Lada Motorsport qui décide de construire son propre prototype. Baptisé Lada Niva T3, il n'a toutefois aucun rapport avec son homologue français puisque flanqué d'une carrosserie en acier 100% d'origine, il ne s'équipe que d'un inédit mais faiblard moteur VAZ de 1860 cm³ développant à peine 135 Ch. Celui-ci ne permet pas d'emmener les 1300 kg de l'engin à plus de 160 km/h. On est donc très très loin des 330 CV et 220 km/h de la Samara à moteur Porsche. Cela n'empêche toutefois pas l'usine de la Volga de s'imposer dès sa Ière sortie lors de l'édition 1991 du Rallye Hongrois "Magyar MAVAD Raid-4".
Les événements politiques en URSS viendront malheureusement interrompre ce bel élan... Il faut ainsi patienter jusqu'en 1993 pour revoir la Lada Niva T3 à l'oeuvre aux mains du jeune espoir Russe Alexander Nikonenko. Cette année là, il se classe notamment 14ème du rallye de l'Atlas et 4ème de la Baja de Sardaigne. Confiées à des mains moins expertes (celles de Lakeev et Krivobokov), les Lada Niva T3 n'en réalisent pas moins un beau tir groupé aux 10ème et 11ème places du Paris-Moscou-Pékin 1995. Des accessits qui, conjugués à la 2ème place de Nikonenko et sa Samara, permettent auTeam Lada Motorsport de remporter le classement général par équipes.
Après 16 ans de bons et loyaux services, ce sera là, le dernier fait d'armes du plus sympa des 4x4 de notre jeunesse.
Au début de cette même année 1995, l'inoxydable Jean-Claude Briavoine a pourtant tenté une dernière fois de se lancer à l'assaut du Dakar à bord d'un ancien prototype Poch reconditionné par ses soins mais ses efforts ne seront malheureusement pas récompensés à leur juste valeur (abandon). Cette fois c'en est bien fini. Seuls restent des souvenirs impérissables et un palmarès impressionnant: Un titre de champion du monde des constructeurs, 13 victoires au classement général, 20 podiums finaux et 4 arrivées dans le top 5 du Paris-Dakar. Assurément l’une des plus belles pages de l'histoire du Rallye Raid...Sniff
Elle ne peut pas disparaître....
Ma Lada, mon premier 4x4...à l’époque, il était encore possible d’aller s’amuser sur les plages du Touquet en toute impunité...
Le triomphe des pharaons...
Le sport, ça conserve...
Bri-bri d’hier et d’aujourd’hui...
Les Porsche aux abois et la Niva passe...
La Samara T3, 1991...
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Elle fera le bonheur des passionnés encore de nombreuses années...C’est certain.
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Invité- Invité
Re: toute l'histoire des lada de 1978 a 1995 chapeau bas Mme .
Fallait en vouloir à l'époque !
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Re: toute l'histoire des lada de 1978 a 1995 chapeau bas Mme .
oui mais a cette époque il avais la rage les mec il avais pas peur et rouler pas pour l'argent et cetait des dingeus de de
Invité- Invité
Re: toute l'histoire des lada de 1978 a 1995 chapeau bas Mme .
C'est vrai c'était une autre époque des sports méca' là les véhicules y étaient pour quelque chose au moins ! C'était le bon vieux temps des 71 et autres bolides rares de nos jours
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